ÉTUDE : L’ATTITUDE DES BELGES FACE À LA « PANDÉMIE DU PLASTIQUE »

Deux tiers des Belges veulent plus d’efforts des entreprises pour réduire le plastique

Avec l’aide de Dedicated Research, Frosch, la marque à la grenouille verte, a profité du deuxième confinement pour passer au crible l’avis des Belges sur les emballages plastiques et leur comportement face au problème de son recyclage. La conclusion est sans appel : si nombre d’entre eux ont déjà adapté leurs habitudes de consommation, ils en attendent plus de la part des producteurs, fabricants et gouvernements.

Les 5 enseignements-clés de l’étude :

  1. Plus de 6 Belges sur 10 sont sensibles, voire très sensibles à la question. Beaucoup ont déjà adapté leurs comportements d’achat.
  2. Pour les consommateurs belges, c’est surtout au secteur économique d’agir pour réduire l’utilisation des plastiques. ​
  3. Malgré leur intérêt pour la question, ils avouent leur méconnaissance en matière de plastiques et de leur recyclage.
  4. Ils sont très favorables à la mise en place d’un indicateur de recyclabilité (Recy-score ou Plasti-score), comme ce qui se fait déjà pour la valeur nutritionnelle des aliments (Nutri-score). ​
  5. Cependant, un quart des Belges estiment avoir consommé plus de plastiques depuis la crise sanitaire.

Enquête réalisée, en décembre 2020, auprès de 1000 Belges, pour le compte de Frosch, par le bureau d’étude Dedicated Research

 

Le regard des Belges sur un problème planétaire

Il y a une certaine analogie entre la pandémie du COVID-19 qui nous frappe et celle du plastique qui menace notre planète d’asphyxie. Comme le coronavirus, le plastique est un problème mondial, contre lequel il faut agir de toute urgence. Cependant, et bien que la communauté scientifique n’ait cessé de sonner l’alerte, la problématique du plastique semble être passée quelque part au second plan depuis la crise sanitaire.

D’une part, la consommation de plastique a explosé dans le milieu des soins de santé (masques, tubes-tests, gants, visières…). D’autre part, le confinement a également eu un impact sur la consommation domestique de plastique, notamment en raison de la forte hausse des livraisons à domicile. En même temps, la chute du prix du pétrole a dopé la production de plastique vierge.

« En tant que précurseurs de la recyclabilité et de la lutte contre la prolifération des plastiques, nous avons été interloqués par ce boom de la consommation de plastique et nous avons voulu savoir si cette problématique préoccupait réellement les Belges », explique Benoît Renauld, directeur général de Frosch Benelux, quant aux motivations de l’enquête.
« Nous voulions également savoir s’ils disposaient bien des bonnes informations pour optimiser leurs choix sur la question. Connaissaient-ils par exemple les différents labels ? Nous avons donc lancé cette enquête auprès de 1000 personnes, en décembre dernier, à la veille de l’interdiction européenne des plastiques à usage unique. Une bonne partie de l’étude a donc eu lieu pendant le confinement. » ​ ​

 

Des Belges conscients et prêts à agir

Premier constat majeur de l’étude : la grande majorité des Belges est sensible aux questions environnementales (60 %). Beaucoup ont même déjà adapté leurs comportements ou commencent à le faire.

En matière de plastique, plus particulièrement, plus de 6 Belges sur 10 (62 %) pensent que nous consommons trop de plastique. Parmi eux, 18 % achètent déjà en vrac et utilisent leurs propres contenants afin de réduire au maximum leur consommation.

 

Des exigences fortes vis-à-vis des entreprises

Cependant, 64 % d’entre eux déplorent le manque d’alternatives au plastique. Presque un quart des Belges (24 %) déclarent même attendre des gestes forts des producteurs et des autorités avant de modifier drastiquement leur comportement.

En effet, même si 6 sur dix 10 estiment qu’ils peuvent avoir un impact important à leur niveau, en adaptant leurs comportements, les consommateurs belges pensent que ce sont d’abord les producteurs (65 %), puis les entreprises (50 %), voire les grandes surfaces (43 %) qui sont les plus à même d’intervenir efficacement. Les autorités publiques (38%) ne figurent qu’en quatrième position.

Un avis que partagent d’ailleurs Frosch et Benoît Renauld : « Notre objectif est de créer une communauté d’entreprises partageant les mêmes valeurs de respect de l’environnement et de la santé humaine. C’est en renforçant nos liens que nous renforçons notre crédibilité vis-à-vis des consommateurs. » Afin de permettre à tous les industriels de s’engager dans cette voie, le groupe n’a d’ailleurs pas déposé de brevet sur ses méthodes de traitement des plastiques, permettant à tout un chacun d’utiliser ses processus de recyclage. 

 

L’impact sur le caddy des Belges

Si 75 % des Belges réduisent déjà leurs emballages plastiques, cette réduction n’est pas uniforme. Si elle ne pose pas de problème pour les fruits et légumes, boissons, biscuits, viandes et fromages, les Belges sont beaucoup plus réticents à renoncer à leurs marques favorites de lessive, vaisselle et soins corporels. Un tiers n’envisage même pas d’y renoncer.

En outre, ils reconnaissent que le niveau de pollution dû à la production de ces produits de marque est le dernier critère dont ils tiennent compte. Ce qui ne les empêche pas d’être opposés à la production de nouveaux plastiques et de souhaiter que les producteurs privilégient les plastiques recyclables et recyclés.

 

Des labels méconnus et incompris

Les consommateurs belges reconnaissent toutefois se perdre un peu dans les différents labels de certification « verte » figurant sur les emballages plastiques. Même s’ils y sont attentifs, c’est souvent sans en connaître la signification.

C’est ainsi que, si la moitié des consommateurs reconnaît le logo « Point vert », à peine 10 % en connaissent la signification : contribution obligatoire au traitement des emballages, selon le principe du « pollueur-payeur ». Pire, ils le confondent souvent avec le symbole du recyclage (« Cercle de Möbius ») qui, lui, indique un produit recyclable. La différence est importante !

« Le consommateur n’a pas à se sentir coupable de son ignorance ou de son manque d’action. C’est au sommet que les décisions doivent être prises et c’est une matière très complexe, même pour les professionnels. Mais à l’heure actuelle, il existe un danger bien réel que le consommateur n’arrive plus à distinguer les bons élèves des ‘greenwashers’ qui surfent seulement sur la vague écologiste, sans vraiment agir… », commente Benoît Renauld.

 

Et pourquoi pas un Plasti-score ?

Conscients de leurs lacunes, les Belges sont d’ailleurs 80 % à souhaiter être mieux informés sur l’impact environnemental des emballages plastiques et leur recyclabilité. À ce titre, la mise en place d’un Plasti-score ou Recy-score, c’est-à-dire un équivalent au Nutri-score qui mesure les scores nutritionnels d’un aliment, serait sans doute une bonne chose.

 

Taxe plastique et COVID-19

Les consommateurs belges souhaitent également la mise en place d’une politique de promotion des plastiques recyclés, via l’interdiction de fabrication de nouveaux plastiques et la mise en œuvre d’incitants fiscaux. Et si 61 % n’ont pas entendu parler de la taxe plastique qui est entrée en vigueur en janvier 2021, ils déclarent préférer s’acquitter d’une taxe lorsqu’ils consomment un produit non recyclable plutôt que devoir payer plus cher pour acquérir un produit recyclable.

« Nous soutenons les initiatives politiques — comme la taxe plastique européenne — qui vont dans le sens d’une réduction drastique des plastiques. Car le temps presse ! Le recyclage chimique est très coûteux en énergie et les biotechnologies sont une piste intéressante, mais n’en sont qu’à leurs balbutiements. En attendant, il faut miser sur une économie circulaire du plastique. Cependant, plutôt que de taxer tout le monde de la même façon, il serait plus juste et plus productif de récompenser les bons élèves avec des exonérations fiscales, par exemple. », conclut Benoît Renauld.

Enfin, si 56 % estiment que la crise et le confinement n’ont pas eu d’influence sur leur consommation de plastique, 24 % disent le contraire. Chez les 18-34 ans, ils sont même 35 % à le penser. Deux tiers des Belges sont également favorables à l’utilisation de masques en tissu.


Découvrez tous les résultats de l’enquête :

Présentation enquête Frosch-Dedicated Research

PDF - 15 Mb

 

Informations complémentaires :

Infographie résultats enquête.pdf

PDF - 168 Kb

Dossier de presse Frosch

PDF - 2.0 Mb

 

Extra : les 5 gestes verts à adopter en matière de plastiques et d’emballages de Juliet Bonhomme (influenceuse consciente)

Bien que l'enquête montre que les consommateurs belges attendent davantage d'efforts de la part des entreprises et du gouvernement pour s'attaquer au problème du plastique, 6 sur 10 d'entre eux estiment qu'ils peuvent également agir à leur niveau. C'est pourquoi Frosch a demandé à Juliet Bonhomme, influenceuse spécialisée dans la réduction des déchets, des conseils pratiques pour aider les consommateurs à éviter le plastique et les emballages.

Juliet nous explique : "Lorsqu’on consomme au quotidien, il est important de se poser les bonnes questions et d’anticiper les déchets qu’on ne veut pas avoir. Pour cela, il existe la règle des cinq "R" que j’ai toujours en tête." 
  1. On Refuse tout ce dont on a pas besoin (ticket de caisse, sac en plastique...)
  2. On Réduit ce dont on a vraiment besoin (en terme d’énergie consommée et de quantité, on prend soin de nos affaires et on devient plus minimaliste)
  3. On Ré-utilise ce qui peut avoir une seconde vie (une bouteille en verre devient une gourde, un contenant solide devient un Tupperware, une boîte à chaussures devient la boite parfaite pour envoyer un colis...)
  4. On Recycle ce qui est possible (le papier, les bouchons...)
  5. On Rend à la terre (on composte les déchets organiques)

Pour plus de conseils pour réduire sa consommation de déchets au quotidien, n'hésitez pas à la suivre sur Instagram.

© Tess Meurice

 


 

Contact presse :

À propos de Frosch

Frosch, une marque du producteur allemand Werner & Mertz, propose une gamme de produits alternatifs pour le ménage, respectueux de l’environnement et biodégradables. La production est écologique à 360° et recourt uniquement à des matières premières totalement renouvelables. 

Les produits Frosch sont hautement biodégradables en 28 jours (d’après les méthodes de test de l’OCDE). De plus, les matériaux d’emballage sont recyclables à 100 % et se composent essentiellement de matériaux recyclés. 

La plupart des produits Frosch détiennent l’Ecolabel, le label de qualité européen pour les entrepreneurs écologiques. Avec ses marques Frosch et Rainett (en France), Werner & Mertz est le leader absolu du marché européen des produits de nettoyage et d’entretien écologiques. 

En 2012, Frosch a lancé l’initiative « Recyclate ». L’objectif : créer un circuit fermé pour les emballages en PET et d’ainsi éviter la production de nouveaux plastiques. Grâce à sa technologie de tri innovante (la spectroscopie laser à grande vitesse), Recyclate permet d’obtenir des matériaux recyclés de haute qualité à partir des sacs bleus pour PMC. 

Depuis le lancement de l’initiative, 430 millions de bouteilles PET 100 % ont été recyclées par Frosch. Un record mondial absolu !